Chrissie Horton
Chrissie Horton Photographe
Chrissie Horton
Le Dédale, 11300 Villarzel du Razès. Tel +33 4 68 31 18 13/mob 0623831924
chrissiehortoninfrance@gmail.com
Je fais de la photographie depuis plus de 30 ans. Au Royaume-Uni, j'ai beaucoup exposé avec Frameworks, un groupe de graveurs et de photographes basé dans les Staffordshire Moorlands, où je vivais. À l'époque, je réalisais des images en noir et blanc de paysages, de natures mortes et de portraits, que j'imprimais à la main dans ma chambre noire.
Mon travail de psychothérapeute a une forte influence sur les images que je crée. Je présente des réalités altérées et des perspectives modifiées afin que nous puissions regarder quelque chose d'ordinaire et de familier avec un regard neuf, l'expérimentant comme si c'était la première fois.
Depuis mon arrivée en France en 2009, j'ai produit des images en couleur et en noir et blanc, parfois à l'aide d'un appareil photo numérique, parfois avec mon téléphone portable et en créant des effets d'impression générés par ordinateur. Après avoir passé quelques années à réaliser des abstractions photographiques à partir d'objets du quotidien, ma pratique actuelle se concentre sur des images plus figuratives, avec des expositions exagérées et des contrastes extrêmes, au point que les détails commencent à disparaître et que les images deviennent ambiguës. J'aime faire des photographies qui évoquent d'autres médias, comme la peinture, la gravure et le dessin.
Je m'inspire des travaux pionniers de Man Ray, Maholy-Nagy et Stieglitz, qui ont repoussé les limites traditionnelles de la photographie. Je les soutiens, ainsi que leurs contemporains, dans leur insistance à "faire" des images plutôt qu'à les "prendre", et à faire en sorte que ces images soient imprégnées d'un contenu émotionnel. Je ne suis pas tant intéressé par la science et les techniques de la photographie que par les possibilités qu'elle offre d'exprimer une réponse personnelle à tous les aspects de la vie quotidienne.
Enfant, j'ai toujours été fasciné par la magie et je reconnais que c'est son pouvoir de transformation qui m'a tant captivé. Dans les images que je réalise, j'explore des perspectives modifiées, en présentant la réalité de manière fraîche et surprenante. Ma conviction est qu'on peut changer son expérience du monde dans lequel on vit en le regardant d'un point de vue différent.
I have been taking photographs for over 30 years. In the UK, I exhibited widely with Frameworks, a printmakers' and photographers' group based in the Staffordshire Moorlands, where I used to live. At that time, I was making black and white images of landscapes, still lives and portraits, which I printed by hand in my dark room.
My work as a psychotherapist is a strong influence on the images I create. I present altered realities and changed perspectives so that we can look at something ordinary and familiar with fresh eyes, experiencing it as if for the first time.
Since moving to France in 2009, I have been producing both colour and black and white images, sometimes using a digital camera, sometimes my mobile phone and creating computer-generated printing effects. Having spent some years making photographic abstracts from everyday objects, my current practice focusses on more figurative images, with heightened exposures and extreme contrasts to the point where detail begins to disappear and the images become ambiguous. I like to make photographs which are suggestive of other media, such as painting, etching and drawing.
I am inspired by the pioneering work of Man Ray, Maholy-Nagy and Stieglitz in pushing the traditional boundaries of photography. I support them and their contemporaries in their insistence that they ‘make’ rather than ‘take’ images and that these images can be imbued with an emotional content. I am not so much interested in the science and techniques of photography as in the opportunities it offers for expressing a personal response to all aspects of everyday life.
As a child I was always fascinated by magic and I recognise that it is its power to transform that so captivated me. In the images I make, I am exploring altered perspectives, presenting reality in fresh and surprising ways. My belief is that you can change your experience of the world you live in by looking at it from a different point of view.
RICHARD ROUX GIUGE
Richard Roux Giuge – Portraits d’autoportraits
Mai des Z’Arts 2022 (Brugairolles)
Je m'intéresse aux images, au monde visible et à sa représentation, à l’imaginaire, de ce fait mon travail est essentiellement figuratif dans la facture, et conceptuel dans les sujets que j’aborde, car je privilégie le travail en série, celui-ci me permet de me plonger totalement pendant un laps de temps, dans un univers, un thème choisi.
Quand je fais un dessin, je cherche à représenter ce qui existe (ou a existé) et ce qui est familier, un parti pris dans la simplicité. J'évite la complexité qui, à mon sens, rend les choses un peu artificielles, mais ça n'engage que moi évidemment.
L’actualité, la mémoire, les souvenirs de l’enfance, les émotions, les lectures, les collections, l’histoire de l’art sont pour moi les influences essentielles de mon travail. Mes “maîtres” sont David Hockney, Gérard Fromanger, Bernard Rancillac, Ernest Pignon-Ernest, Jacques Monory entre autres, plus récemment Luc Tuymans, Marlène Dumas ou encore Luca Pignatelli.
Je ne renie pas mes influences qui sont multiples et qui continuent de me porter, le Pop Art, la figuration libre, la publicité, les pochettes de disques, les affiches de films, la rue…
« Il y a quelque chose du Pop Art dans ce travail mais c’est l’affect qui fait le reste, et pas uniquement l’encre. Richard Roux Giuge est dans le partage, le cœur, l’essence des choses. Il transforme ainsi des personnages, des animaux en icônes, presque en logo, en idéogrammes d’un langage urbain, arty, vintage et pop qui lui convient et qui tout compte fait se comprend fort bien dans la simplicité, la facilité et la fantaisie. Il ne reste que cette jubilation, ce désir de faire qui se transmet accroché à un mur. »
Michel Sajn (La Strada - 2021)
Hommage aux artistes « peintres » dont j’ai particulièrement aimé l’autoportrait, j’en livre ici mes propres versions à l’encre sur papier Sem-Renov (150g) généralement utilisé pour la rénovation des murs de nos appartements. Ce matériau que je ne connaissais pas, découvert par hasard, me convient tout à fait, par sa texture, son épaisseur et sa porosité qui absorbe l’encre et laisse apparaître les traces.
Voilà une série de portraits d’autoportraits que j’ai voulue éloignée des originaux, en respectant l’essentiel et en leur donnant un côté pop dans mon style habituel de dessins à l’encre figuratifs et fidèles à la réalité. Le format reste le format « portrait », la taille assez conséquente, à savoir 85 x 100cm. L’accrochage est simple, par des pinces à dessin, sans encadrement.
Le premier autoportrait qui m’a donné envie de réaliser cette série c’est celui d’Arcimboldo, ce visage harmonieux, calme, m’a inspiré tout de suite, j’avais déjà eu l’idée de ce travail, mais je n’osais pas… voilà c’est fait !
Richard Roux Giuge – Juin 2022
NATHALIE LEVERGER
Démarche
NATHALIE LEVERGER DEMARCHE ARTISTIQUE
Née en 1966, Nathalie Leverger passe son enfance au port au Légué dans les Côtes d’Armor. Elle héritera de la branche paternelle une passion pour la mer, la lumière, l’horizon et le paysage et du côté maternel la pratique de la couture et des aiguilles. Autodidacte, elle aime affirmer sa liberté de faire, dans une démarche matiériste assez brute et instinctive.
Explorant le paysage qui l’entoure et qu’elle photographie beaucoup (surtout architectures, objets et matières), elle recompose dans ses productions les sensations expérimentées durant ses voyages. C’est très souvent le détail d’un objet, d’une matière , une odeur, ou encore une couleur qui est au départ d’une étude.
Artiste prolifique, elle développe alors ce travail en peintures à l’huile, volumes textiles ou papier, photographies, livres d’artistes et livres objets, installations etc ... laissant beaucoup de place aux « accidents » et avec une certaine tendance aux motifs et aux accumulations.
Ses huiles épurées, ses nasses de coton crocheté, ses installations d’origami, composent un univers poétique dont on retient une certaine dualité autour des notions de puissance et de délicatesse.
C’est sa rencontre en 2011 avec Paule Elisabeth Oddéro, poète, qui l’amène à élargir sa pratique plastique au papier puis au textile. Travaillant toutes deux autour de thèmes choisis en commun (Les oiseaux, Lucioles puis Pêcheries), elle cherche de son côté à créer des oeuvres qui approchent la délicatesse des textes de l’auteure.
Elle crée en des sortes de « cocons de mots » , qui sont symboliques de la naissance d’un poème : les mots imprimés sur papier calque enrubannent des structures au coton crocheté.
A partir de 2014, les cocons se referment pour former des nasses, en parallèle du thème pêcheries. Nathalie Leverger mêle à l’ouvrage ce qui lui tombe sous la main (papier, bouts de laine, rubans, boutons, perles, sequins)
Souhaitant investir des espaces plus importants, elle crochète sans modèle, en toute liberté, des volumes de tailles et gabarits divers, constituant ainsi un stock qui grossit d’années en années. Ces pièces, durcies, puis cousues entre elles, contribuent à des installations blanches et poétiques, à la fois fragiles et graphiques.
EMMANUEL MALIFAUD
Emmanuel Malifaud
Dans chacune de ces photos, ce n'est pas le sujet lui même qui est représenté, mais son reflet dans l'eau et son ombre portée sur le fond. Les mouvements fluides de l'eau et les inégalités du fond déforment la vision ou même l'éclatent et la brouillent complètement
Cela donne des images énigmatiques qui peuvent se lire de diverses façons.
C'est, à chaque fois, une seule prise de vue, sans trucage ni superposition. C'est la position précise de l'objectif à la prise de vue qui permet de saisir cet effet.
Chaque photo est morcelée comme une sorte de damier et contre collée sur plexiglas. Le découpage géométrique contraste avec la fluidité des déformations. La transparence du plexiglas évoque celle de l'eau.
Si on voulait en donner une interprétation philosophique, on pourrait dire qu'il s'agit d'une réflexion sur la différence entre le réel et la perception qu'on en a, comme dans le mythe platonicien de la caverne.
Mais ce serait intellectualiser exagérément: il s'agit de photos, pas de métaphysique et leur intérêt est essentiellement plastique.
J'ai réalisé 18 panneaux de diverses dimensions.
FORMATS :
100 cm x 160 cm 70 cm x 100cm 50 cm x 80 cm